Agriculture

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L'agriculture sur notre commune. 

L'agriculture est un secteur majeur sur notre commune, Ubaye-Serre-Ponçon comptabilise environ 25 agriculteurs sur son territoire plus particulièrement dans le domaine de l'élevage qu'il soit bovin, ovin porcin ou porcin, caprin et de la culture.

Crédit photo:

Gil Streicher, Elsa Ortu-Tron, Romain Aubert, Amandine Achard

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semence
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" Ubaye-Serre-Ponçon, une culture entre Lac et Montagne "

Les élus ont reçu la visite de Monsieur Enzo Fassone, porteur d'un projet ambitieux qui est de produire du blé sur notre belle commune pour ensuite le transformer en pâtes. Pour faire des pâtes il faut du blé dur, c'est la raison pour laquelle M. Fassone travaille en collaboration avec ARVALIS, l'institut du végétal, dont le travail consiste à trouver des variétés de blé qui pourraient s'adapter à différents climats avec une technique de culture bien particulière...

Explications: ARVALIS plaide pour une technique de culture qui consiste à semer une céréale (blé) sous un couvert végétal (trèfle, sainfoin, luzerne). Cette technique a deux buts :

Premièrement, pour pousser, la céréale a besoin d'azote qui est présent dans le sol. Il arrive souvent qu'il manque d'azote dans nos sols, c'est là que le couvert végétal entre en scène étant donné que le trèfle et la luzerne produisent naturellement de l'azote dans le sol dont va bénéficier la céréale. Il n'y a donc pas besoin d'engrais chimique, tout est 100% naturel.

Deuxièmement, cette technique permet la conservation des sols, beaucoup moins de labour et une biodiversité mise en avant. Arrivée à maturité, la céréale est moissonnée pour être récoltée avant de produire les pâtes. La luzerne, quant à elle, reste dans le sol et poursuit son rôle. Pour recommencer une culture il faut effectuer ce que l'on appelle un ‘semis direct’ avec l'aide d'un semoir fait exprès à cet effet. On réinjecte une céréale dans le sol sans le labourer.

Un essai est actuellement en cours sur une parcelle de Romain Aubert. Nous vous tiendrons au courant de cette expérience enrichissante qui symbolise ô combien le potentiel de notre commune. Les agriculteurs de la commune seront probablement sollicités pour produire du blé.

Nous souhaitons grande réussite à ce projet ambitieux de Monsieur Fassone ainsi qu'à tous ceux qui portent ce projet ! Et qui sait, nous mangerons peut-être bientôt des pâtes produites à Ubaye-Serre-Ponçon !

Affaire à suivre.......

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VACHES
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Les vaches laitières et les vaches allaitantes :

Bon nombre d'agriculteurs de notre commune possèdent des bovins ou, plus communément, des vaches. Cela dit, elles ne remplissent pas exactement les mêmes tâches. 

Il y a d'un côté les vaches laitières qui produisent du lait, d'où leur nom. Elles sont traites par l'éleveur deux fois par jour.

Pour qu'une vache laitière puisse produire du lait il faut qu'elle déclenche ce que l'on appelle " la lactation ". Cette dernière se déclenche dès le vêlage, à savoir dès que la vache met bas. L'éleveur sépare le veau de sa mère pour récupérer son lait pendant environ 10 mois. Le veau, quant à lui, n'est pas malheureux contrairement à ce que l'on pourrait penser de par la séparation de sa mère. En réalité, il n’a tout simplement pas le temps de s'en rendre compte. Il est alors élevé au biberon par l'éleveur. 

Le lait que les agriculteurs de notre commune produisent est désormais pour la totalité récolté par la coopérative laitière de la vallée de l'Ubaye. Une partie est transformée à la fromagerie de La Bréole. Les races de vaches laitières se trouvant sur la commune sont la Montbéliarde, l’Abondance et la Vosgienne.

 

Parlons maintenant des vaches allaitantes. Elles ont un rôle beaucoup plus maternel qui consiste à élever leur veau pendant 8 à 10 mois (une vache allaitante a elle aussi la même période de lactation). Cependant, la vache ne produit pas assez de lait pour qu’on puisse la traire. Son lait est certes plus riche mais moins abondant. Après 10 mois, le veau est sevré et continue sa croissance sans le lait maternel. Une sélection est faite pour l’avenir du veau devenu depuis " un broutard ", ce qui est comparable à un adolescent chez l'humain. 

Les meilleurs en terme de forme, carcasse et caractère deviennent de futurs taureaux ou vaches, les autres sont destinés à la boucherie afin de faire de la viande de bœuf. La ferme aux saveurs en propose au Lautaret. 

Les races se trouvant sur notre commune sont la Charolaise, la Limousine et la Salers.

 

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Blé dur et blé tendre, quelle est la différence ?

Vous vous êtes peut-être déjà demandé quelle était la différence entre un blé " tendre " et un blé " dur ", car oui, il existe bien deux sortes de blés.

Le blé dur se différencie du blé tendre de par sa teneur plus importante en protéines et gluten, et son épi beaucoup plus barbu. Par ailleurs, ils n'ont pas la même destination. Le blé dur est généralement utilisé pour la fabrication de pâtes, couscous ou boulghour tandis que le blé tendre est, quant à lui, utilisé pour la fabrication de farine pour la boulangerie mais aussi pour l'alimentation du bétail et plus particulièrement des volailles. Ces deux "cousins" sont aussi différents par rapport au climat qui leur est le mieux adapté. Le blé dur a une plus grande résistance au sec mais craint énormément le froid, tandis que le blé tendre, lui, ne craint pas spécialement le froid, mais ne résiste pas autant à la sécheresse. Il est cependant plus simple de cultiver du blé tendre que du blé dur. Toutefois, il existe certaines variétés de blé dur que l'on pourrait certainement cultiver sur notre commune. Le rendement est encore une fois différent, le blé tendre donne plus de rendement que son homologue dur. Leur valeur financière est assez semblable généralement. Elle est de l'ordre de 180 à 200€ la tonne selon les années.

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L'agriculture biologique. 

Depuis maintenant 10 ans, l'agriculture biologique connaît une effervescence notoire en France, c'est également le cas sur notre commune avec plus de 50% de nos agriculteurs qui sont à ce jour passés en agriculture biologique beaucoup d'entre eux cultivent notamment du blé tendre meunier pour la production de pain, tandis que d'autres se sont orientés vers la vente de viande en direct ou par le biais de coopérative, en circuit court.

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Le pastoralisme. 

Le pastoralisme qui est un mode ancestral d'exploitation fondé sur l'élevage en milieu naturel et essentiellement en montagne est également pratiqué sur Ubaye-Serre-Ponçon, et plus précisément à Mouriaye. Les animaux entretiennent la montagne évitant ainsi la prolifération de buissons et le risque d'incendie, d’avalanche. Il participe également à la biodiversité de la montagne.  

Cela permet aux agriculteurs de produire leur fourrage nécessaire pour nourrir leur cheptel l’hiver. La commune Ubaye-Serre-Ponçon travaille en partenariat avec l'Office Nationale des Forêts pour conserver au maximum l'essence de mélèze sur sa forêt. Ce conifère permet à l'herbe de pousser dessous, contrairement au sapin qui s'invite de plus en plus dans nos montagnes. De plus le mélèze à une valeur marchande plus importante. 

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les femmes dans l'agriculture
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Les agriculteurs
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